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LA LIBERTE DE REUNION EST UN DROIT FONDAMENTAL

Par décision n°026 D/JO6/01/SP portant interdiction d’une réunion publique, la réunion publique interdite est bien le panel de discussion prévue aujourd’hui 24 mai 2017 de 15h à 17h et organisée par NDH-Cameroun et ses partenaires

Nouveaux Droits de l’Homme prend acte de cette énième violation du droit de se réunir reconnu et garanti aux citoyens et aux organisations de protection des Droits de l’Homme.

NDH-Cameroun

  • déplore l’attitude des autorités administratives, celle de l’arrondissement de Yaoundé 1er, qui s’inscrivent ainsi dans une logique de déni des droits fondamentaux.
  • S’interroge sur ce fameux concept de « trouble à l’ordre public » régulièrement utilisé pour limiter, ou mieux assassiner nos libertés/droits.
  • Constate malheureusement la permanence de la duplicité du langage gouvernementale qui, de manière permanente affiche l’attachement aux principes des droits, mais n’hésite pas à violer de manière récurrente ces droits.
  • Condamne avec la dernière énergie ces atteintes répétées aux droits de l’homme notamment les droits à la liberté de réunion et de manifestation,

NDH-Cameroun rappelle que cette décision acompagnée d'un fort déploiement de la police, vient conforter nos inquiétudes quant au recul de la démocratie et à la récurrence des violations flagrantes des droits de l’homme au Cameroun.

NDH-Cameroun tient à rappeler qu’elle reste plus que jamais motivée quant à la nécessité de poursuivre le travail ardu de protection et de défense des droits et libertés fondamentaux au Cameroun.

NDH-Cameroun remercie et félicite Amnesty International pour son soutien et son accompagnement dans la protection des Droits de l’Homme au Cameroun.

A titre de rappel, le panel de discussion prévu aujourd’hui avait pour objectif d’échanger sur la situation des droits de l’homme au Cameroun sous le prisme de la mise en œuvre de la loi de répression du terrorisme de 2014.

Enfin NDH-Cameroun en appelle à l’ensemble de la Communauté des Défenseurs des droits de l’homme et des organisations des droits de l’Homme de renforcer leur engagement dans le chantier de la dénonciation des violations des droits de l’Homme au Cameroun quel qu’en soient les auteurs.

Fait à Yaoundé, le 24 mai 2017

Cyrille Rolande Bechon